Une nouvelle étape pour la musique de Roberto Negro qui continue d’ évoluer, se métamorphoser, tour à tour folle, physique ou profonde, enrichie d’électro ou de matériaux empreintés à la musique contemporaine. On y entend surtout le bonheur d’expérimenter, comme lors de ses collaborations avec les solistes de l’ensemble Intercontemporain.
“J’aime rencontrer et me nourrir des gens qui ne me ressemblent pas. Benoit Delbecq, il y a 15 ans pour un échange sur sa vision de la création. Sylvain Darrifourcq, unique et radical, fascinant. L’indispensable Mickele Errabia. Tous ceux avec qui j’ai travaillé et bien sûr Adrien Chennebault, Émile Parisien et Mathieu Pion avec lesquels j’expérimente depuis 10 ans au sein du Tri Collectif. ”
Et voilà pour Roberto Negro tout le sens du mot jazz. “La musique se renouvelle bien plus vite que le mot. Le jazz c’est pour moi une jeunesse dans l’envie d’expérimenter, une musique qui se nourrit de toutes les influences. C’est une musique très physique, très organique.”