Le corps de Francis commençait à ne plus récupérer aussi bien qu’à son départ, après près de 78 jours de périple. “Quand le corps ne suit plus, il faut savoir s’arrêter. J’ai essayé de me dire que mon parcours était tout de même original, personne ne l’a fait auparavant. Mon objectif est amplement réussi" nous expliquait-il.
Le balado devait parcourir plus de 70 km par jour pour atteindre ses destinations, ce qui n’était plus possible à cause du temps. En effet, il était obligé de dormir dans une auberge de jeunesse ou à l’hôtel, le temps ne permettant plus de camper. Il nous affirme que la journée ce n’est pas le froid qui le dérangeait plus mais la neige au sol “le temps n’a pas été la cause de mon arrêt. J’étais assez bien équipé, je n’avais pas froid”.
Passant, plusieurs jours de repos à l'auberge de jeunesse lors de son dernier arrêt, à Vimmerby, c’est à ce moment-là que Francis s’est rendu compte qu’il ne pourrait plus remonter sur sa trottinette “j’avais passé quatre jour à l'auberge de jeunesse, je fsais que dormir, manger, prendre des plats de sucres lents, je ne profitais pas des actions locales, je ne profitais plus de la Suède, j’ai compris que je devais me stopper”.