Pura Luna c’est une affaire de famille, avec pas moins de quatre générations de femmes unies pour aider Lou-Alexane Duboille, en situation de handicap, à améliorer sa qualité de vie.
La vie de Lou-Alexane Duboille bascule en 2015. Alors âgée de 19 ans, l’étudiante est atteinte d’une maladie rare, l’encéphalite auto-immune. Une maladie soudaine, dont elle est « miraculée », mais qui la laisse avec un lourd handicap moteur et une voix tout juste audible. Sa mère qui était professeure d’espagnol a quitté l’éducation nationale, pour s’occuper de sa fille, à raison de « douze à quinze heures par jour ». Soutenue par sa famille et ses amis, Lou retrouve certaines de ses facultés et le goût de la vie. En 2019 elle fonde avec sa mère, Ursula Tollas, l’association Pura Luna.
" Mettre de la beauté et de la magie, sur tout, en soi, sur soi et autour de soi "
Ursula Tollas
L’association a pour but premier d’aider Lou dans sa reconstruction, d’améliorer sa qualité de vie et de lui permettre de se réinsérer dans la société. La devise de Pura Luna est : « mettre de la beauté et de la magie, sur tout, en soi, sur soi et autour de soi ». L’association fabrique des bijoux, des bracelets, des colliers, des bougies à la cire d’abeille ou de soja, des encens, ou encore des diffuseurs en argile. En plus de la dimension spirituelle, les productions utilisent « le moins possible ce qui est issu de la pétrochimie ».
Quatre générations de femmes sont impliquées dans le projet. Lou-Alexane Duboille est « la source d’inspiration », elle supervise, oriente et décide. Sa mère s’occupe de la fabrication, sa grand-mère se charge des livraisons, et l’arrière-grand-mère, guérisseuse et médium « les guide depuis l’autre monde » dans la confection des objets à caractère spirituel.
Malgré la maladie, la jeune femme n’a pas abandonné ses études et vient d’obtenir son diplôme de Management commercial opérationnel au lycée Sacré cœur d’Amiens (ndlr : BTS MCO).À terme, l’objectif est que Lou puisse faire de cette activité un métier à part entière.
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