Voilà plus d’un an que La Lune des Pirates, salle de concert mythique du quartier Saint Leu, n’avait pas connu l’effervescence d’un concert. 187 chanceux ont assisté à cette soirée festive. Un premier « vrai » concert debout, où le port du masque n’était pas obligatoire et le passe sanitaire exigé. Ce retour « à la normale » se veut « prudent » pour Antoine Grillon, directeur de l’association La Lune des Pirates.
Avant la crise, la Lune comptait près de 500 abonnés, qu’elle doit maintenant retrouver. Il en est de même pour les bénévoles qui aident au bon fonctionnement de l’association. « C’est toute une dynamique à reconstruire » explique Antoine Grillon. Toutefois, la Lune peut se targuer d’être labelisé SMAC (Scène de Musiques Actuelles). À ce titre ses partenaires institutionnels ont maintenu leurs subventions pendant l’épidémie.
Malgré cette absence de scène, la Lune ne s’est pas arrêtée de tourner. L’association a continué d’accompagner des artistes locaux, à organiser des concerts sous d’autres formes et à mener des actions culturelles. La Lune des Pirates mène des projets avec des « publics éloignés de l’offre culturelle, qui n’auraient pas la facilité d’accès à la culture, c’est-à-dire chez les scolaires, en maison d’arrêt, en EHPAD ».