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Justine et Fabien ouvrent leur première boutique à Amiens en juin 2018. Devenue rapidement une enseigne incontournable, elle rassemble 15 salariés pour quatre boutiques.

Au cœur des cuisines du Lycée Saint-Martin, Stéphane Collet nous accueille pour nous présenter la recette lapin-champignons-purée de sa grand-mère. Un choix qui peut paraître surprenant pour un cuisinier reconnu pour sa technicité. Sauf à considérer que derrière ce lapin se cache l’origine d’une vocation.

Il met ses mains dans le sucre et le chocolat comme d’autres dans le cambouis ! Chocolatier confiseur, Nicolas Haag a ouvert « Les Chocolats de Nicolas » à Amiens, il y a six ans. Mais voilà plus de trente ans qu’il se fait la main.

J’ai rencontré Émilie pour la première fois il y a quelques années, elle se préparait alors pour le off d’Avignon. Aujourd’hui c’est le festival de théâtre contemporain qu’elle co-organise qui occupe ses journées. L’entretien se fait au téléphone. Parcours de vie et pandémie, on ne s’était pas parlé depuis longtemps. Sa voix me rappelle en un instant ce qui m’a marqué à notre première rencontre : un mélange étonnant de douceur et d’énergie.

Quatre-vingts ans, ça peut paraître un délai utopique au premier abord pour évoquer la construction, l’aménagement urbain et l’architecture de notre époque. Et pourtant, de la première idée à la livraison d’un chantier, il se passe aujourd’hui encore beaucoup de temps. Si on évoque la construction de la cathédrale pour imaginer l’avenir, on peut retenir trois idées fortes : la gestion des matières premières, la durabilité des bâtiments et enfin la construction de lieux de rassemblement.

Connu de tous les Amiénois, le Beffroi d’Amiens conserve encore beaucoup de secrets. Témoignage de notre passé, il incarne l’histoire de la ville. Le soleil d’une belle fin de journée colore l’édifice, tranchant avec le ciel bleu vif d’automne. Sébastien Sireau, guide conférencier d’Amiens métropole, admire le bâtiment quand nous le retrouvons.

La Matinée du vendredi 8 octobre.
Sur la rive gauche des Hortillonnages, éparpillé entre les rieux du marais, se trouve le jardin des vertueux. Cet archipel préservé, aux portes de la ville, s’étale sur 28 000 m2. Pascal Goujon, dit « Paco » s’occupe depuis 2009 de ce jardin paysager écologique. En ce début du mois d’octobre, râteaux, pelles et sécateurs sont de sortie.

Gilles nous accueille chez lui. Une maison moderne, lumineuse, où la première impression est un calme coloré. Les murs sont blancs, mais les toiles y dessinent les couleurs du séjour, l’humeur du salon: des peintres, sculpteurs, designers contemporains et pour la plupart des «locaux». J’en reconnais bon nombre que j’ai pu rencontrer dans leurs ateliers.